Billie Eurydice O'Brien. {100.%}

Invité

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Billie Tamara
O'Brien

Dis nous qui tu es...

&& PRENOM (S) ;; Billie Eurydice Tamara
&& NOM ;; O'Brien
&& SURNOMS ;; Elie, Tam.
&& AGE ;; Seize ans.
&& ANNEE D'ETUDES ;; Sixième.
&& DATE & LIEU DE NAISSANCE ;; Irlande, un quatorze février.
&& ORIGINE ;; Sang mêlée.
&& ORIENTATION SEXUELLE ;; Bisexuelle.
&& MAISON VOULUE ;; Poufsouffle.
&& AVATAR ;; Ashley Green.
&& PATRONUS ;; Un aigle pécheur.
&& EPOUVANTARD ;; Elle tombant dans le vide.
&& BAGUETTE ;; Bois de sequoia, vingt sept centimètre, ventricule de coeur de dragon.
&& SIGNE PARTICULIERS/TICS ;; A le vertige et prend tout à la dérision.
&& CAPACITES PARTICULIERES ;; Possède un don pour la magie, c'est une sorte de surdouée, de miss-je-sais-tout.

Dis nous ce que tu étais. En 15 lignes minimum

Voir en dessous.

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Dis nous ton caractère. en 10 lignes minimum

&& Caratère
Cette adolescente est encore plus complexe que les autres, pourtant, ces êtres là sont déjà bien compliqués à comprendre. Tam est une fille souriante, enjouée, rieuse.. Elle passe son temps à faire rire ou sourire ceux qui l'entourent, désireuse de voir les autres heureux, de leur faire partager son bonheur. Son bonheur imaginaire. Cette adolescente est brisée et ne croit plus en grand chose, au fond, elle n'a juste plus envie de rêver aux belles choses qui n'arriveront jamais. Mais, elle veut offrir cela aux autres, leur donner envie de croire à l'amour et à la beauté qui résident dans des choses très simples. Sa vie sera sûrement consacrée à cela, à donner de la joie à ceux qui n'en ont plut. Elle leur offre tout ce qu'elle a. Généreuse et créative, elle regorge d'idées pour faire plaisir à son entourage. Intelligente, rusée, elle arrive toujours à atteindre ce qu'elle désire, quitte à s'énerver, car sous ses airs d'ange très calme, c'est une furie. Mais même en colère et malgré sa susceptibilité impressionnante, elle garde une certaine douceur innocente. Tam est à double tranchant, mystérieuse, elle cache ses véritables pensées pour ne pas inquiéter ses amis, elle veut leur faire croire que tout va bien, pour leur bien à eux. Elle aime le sarcasme et la dérision car grâce à eux, elle peut prendre la vie dans le sens qu'elle désire, un tantinet je m'en foutiste, elle agace le corps professoral pour cela.
Cette damoiselle n'est pas un cadeau tous les jours, bien au contraire, jalouse, obstinée et râleuse, elle n'aime pas avouer ses torts et ne peut nier avoir de la mauvaise foi. Billie n'est pas une mauvaise amie, au contraire, loyale et enjouée, on ne peut pas s'ennuyer avec elle, mais si elle est mal lunée, il ne vaut mieux pas la chercher, pas tout à fait lunatique, il peut lui arriver de passer d'un extrême à un autre, mais cela très rapidement et de toute façon, elle est tout sauf rancunière. Honnête et courageuse, elle donne le fond de sa pensée sans crainte, et peut parfois manquer de tact, même si dans l'ensemble, elle sait se taire quand il le faut vraiment. Joueuse et un brin farouche, elle peut devenir une véritable gamine toujours prête à embêter les autres par n'importe quel moyen, taquine, c'est aussi une redoutable dragueuse, même si elle ne s'intéresse pas sérieusement à la gente masculine, c'est une grande maligne qui sait tirer profit de toutes les situations. Surprenante et régulièrement contradictoire, quand on la connait et qu'on à sa confiance, on a rien à craindre, sauf peut être une ou deux gueulante en cas de nuit blanche à cause d'un voisin qui ronfle.
Personne n'est parfait.

Derrière ton écran

&& Prénom/Pseudo ;; Aurore.
&& Age ;; 18.
&& Ta présence sur le RPG ;; 4/7
&& Comment as-tu connu le forum ? Dans un kinder surprise.
&& Comment le trouve tu ? Très bien (:
&& Doubles comptes ? {Si oui, qui ?) Je souffre d'un dédoublement de personnalités.
&& Ton perso est -il un PV ou Un Scénario ou inventé ? Je sors de l'imaginaire.
&& As-tu des connaissances en graphisme ? Si peu.
&& Codes ;; Crème Canari.

Invité

C'est l'histoire d'une Petite Fille qui ne mangeait pas trois produits laitiers par jour.

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I. « Je suis un petit poisson perdu tout au fond, qui viendra me sauver ? »

« C'est une fille, c'est une fille.. » L'écho de la voix mourut, aussi vite qu'il était né. Dans le long couloir qui menait à l'une des chambres du manoir, un elfe de maison bien pâle portait dans ses bras fins un bout de tissu, une petite boule blanche qu'il serrait bien fort contre lui, la mine triste, il lançait de rapide coup d'oeil à ce baluchon miteux tout en se dépêchant de quitter les lieux. Nouvel écho, mais cette fois il n'y avait pas de mot, juste un cris, strident et remplit de douleur, celui d'une femme qui venait de perdre son enfant. Le petit esclave à la peau clairsemée de cicatrices était maintenant dans le grand hall du manoir lugubre, austère, même les tableaux des ancêtres semblaient vous accuser d'être là, ils regardaient tous l'elfe avec une lueur malsaine au fond des yeux, mais en réalité, cette haine et cette honte n'était pas dus au petit être qui faisait son devoir, mais à la chose qu'il portait dans les bras, celui-ci finit d'ailleurs par se faire entendre, un bébé. « Alors c'est ça. » Comme si le jugement venait de tomber, comme si cet enfant était une erreur de la nature. La voix rauque et froide du sorcier s'était évaporé, son murmure dénué de sentiment fut rapidement rattrapé par une seconde voix, celle de la femme debout à ses côtés. « Elle est si belle.. » La phrase ne fut pas terminé car une violente gifle vint la briser, la jeune femme recula d'un pas sous la force du coup et ne dit plus un mot, l'homme à la cape noire agrippa sans la moindre douceur le paquet qui pleurait et le jeta dans les bras de sa femme, il rumina quelques instants dans sa barbe et, sans un regard pour l'elfe de maison, prit la porte. La jolie blonde à la joue rouge serra le nouveau né contre elle et fit un maigre sourire à la petite fille, un mouvement de tête à l'elfe, puis suivit sagement son mari, sans un bruit. Les grandes portes sombres se refermèrent et le silence revint, l'elfe de maison se téléporta jusqu'au couloir qu'il venait de traverser et entendit les pleures et les supplications de celle qui venait d'accoucher sans avoir eut la possibilité de voir sa fille, elle devait l'oublier, ses parents l'avaient décidé.

L'Irlande, une heure après sa naissance. Le petit paquet était bien arrivé à destination, elle était dans sa nouvelle famille. En réalité, elle était née sur le sol anglais, près de Londres, sa mère, fille d'une grande lignée de sang pur, avait fait l'erreur de coucher avec un sang mêlé, ce jeune homme qu'elle aimait, sorcier mais né moldu, avait été tué par les parents de la jeune femme. Au départ, l'enfant devait subir le même sort, mais après une longue réflexion, il fut donné, ou plutôt assigné à d'autres sorciers, une famille au sang pur, soi-disant, car eux aussi, devait sûrement avoir quelques tâches sur leur arbre généalogiques. Ils n'avaient pas eut le choix, Monsieur O'Brien avait beau être un bon sorcier pratiquant la magie noire et souhaitant une nouvel ère sans les faibles sangs de bourbes, il n'avait pas une renommée suffisante pour refuser ce fardeau, pour dire non à une famille bien plus respectée que la sienne, de plus, sa femme ne pouvait pas avoir d'enfant, leur destin, et celui de la petite fille, fut donc celé. Pour le jeune sorcier qui se sentait insulté, il était hors de question d'aimer cette chose, il lui donnerait l'éducation d'une sang pure et la ferait obéir, puis il se débrouillerait pour la marier avec un bon partit point final. Sa femme elle, voyait cette enfant comme un cadeau, un don du ciel, elle même n'avait pas eut le choix dans sa vie, mariée très jeune et sans amour, son seul espoir avait été celui-ci, avoir un enfant pour lui donner l'amour qu'elle n'avait jamais eut, mais elle était infertile et aucun sortilège ne pourrait le changer. Voila alors qu'on lui offrait un bébé, une jolie petite fille.. Tamara Alisoa O'Brien était donc aux anges malgré son mari qui venait de la frapper, encore une fois, elle le suivait sans bruit, tenant fermement la petite chose entre ses bras tremblants, un sourire aux lèvres qu'elle tentait de dissimuler dés qu'il la regardait. Les grands parents avaient été clairs, ils ne devaient pas entendre parler du bambin et choisir eux-même le nom de cette bâtarde, ce qui rendit la jeune femme, encore plus heureuse. Celle-ci choisit donc toute seule les prénoms de la fillette, puisque évidemment, le nouveau père ne voulait pas se fatiguer pour des choses aussi futiles, il s'intéresserait à elle plus tard, quand elle grandirait, quand elle lui serait utile.
« Billie Eurydice Tamara O'Brien. Qu'est-ce que tu en penses ? » La demande plana un instant au dessus du berceau de la petite fille aux yeux bleus, celle qui n'avait que quelques heures mais déjà une histoire particulière ferma d'ailleurs ses paupières et s'endormit bien vite sous le regard attendrit de sa nouvelle mère qui, fière d'elle, venait de trouver le prénom de sa fille, la sienne. Le nouveau né, bien lotit au fond de ce grand berceau de bois blanc ne fit pas attention à la décoration de la pièce, cette grande chambre était la plus lumineuse du sombre manoir, les murs, blancs cassés et bleus sur le haut, étaient parsemés de pochoirs enfantins comme chez les moldus, à la différence près que eux bougeaient, de nombreux animaux jouaient à cache-cache parmi les nuages, les meubles étaient tous en bois blancs, cet endroit était reposant, rassurant, contrairement au reste de la propriété. Tout en lui caressant délicatement le visage, Alisoa, d'une voix apaisée et pleine de douceur, ajouta : « Je ne laisserait personne te faire du mal mon ange.. » La belle blonde resta plusieurs heures ainsi, assise à côté du berceau à observer ce bébé qui dormait sans se douter de ce qui s'était passé et de ce qu'elle allait encore traverser, l'intention de sa maman était louable, mais impossible à tenir, impossible..

Les cris de la petite Eurydice réveillèrent la jolie blonde qui s'était endormie aux côtés de son enfant, la nuit était déjà tombée. La sorcière prit bien vite son enfant contre elle, un peu affolée, elle ne savait pas s'y prendre et appela rapidement à l'aide. « Moly, Moly, viens vite s'il te plait. » Une petite elfe de maison apparut l'instant d'après et sourit à la sorcière, celle-ci ne traitait pas les elfes en irrespect comme son mari, et il le lui rendait bien. La dites Moly prit l'enfant que lui tendait sa maîtresse et lui caressa le visage comme si elle était en porcelaine, elle répondit bien vite à la question muette de la jeune femme qui semblait perdue et apeurée de voir un bébé pleurer. « Maitresse Tamara, votre petite princesse a faim. » Un long soupir s'échappa des fines lèvres d'Tamara, elle savait que ce n'était pas à elle de la nourrir, que les elfes de maison savait le faire, mais elle voulait y participer. « Je vais rester avec toi. » L'elfe ne répondit pas, ses grands yeux, le plus souvent remplit de tristesse, était à présent brillants de milles feux, cette enfant était un cadeau, elle en était certaine. Le petit être quitta sa contemplation et sortit de la chambre, suivit de près par la nouvelle maman un peu mal à l'aise, maladroite. Elles allèrent jusque dans la pièce d'à côté, un petit salon qui touchait la chambre du bébé affamé, l'elfe s'assit sur un canapé et la maman se mit à ses côtés, d'un claquement de doigts, Moly eut de quoi nourrir la si petite Billie qui s'endormit juste après avoir finit, sous le regard attendrit des deux femmes qui la recouchèrent dans son berceau. « Merci Moly. » L'elfe de maison sourit à sa maîtresse, fit une petite révérence et disparut, Tamara resta encore quelques instants pour contempler sa fille, cette petite princesse insouciante dormait, bien à l'abri des cauchemars et de la réalité, sa mère adoptive l'enviait, et après un dernier regard plein d'amour, elle quitta cet oasis de calme pour retrouver son mari déjà couché, il l'entendit pénétrer la couche nuptial et ne tarda pas à se relever. « Ne t'attache pas à cette bâtarde, tu n'as pas intérêt à passer tes soirées ou tes nuits avec elle par la suite. » Le ton était dure, glacial, c'était un ordre, et un autre s'y ajouta bien vite au moment où elle se déshabillait, prête à enfiler un pyjama, elle fut coupée. « N'enfile pas ça et vient ici. » Un long frisson de dégout parcourra le corps de la belle blonde aux yeux bleus, nue et éclairé par la timide lune, elle s'avança vers le lit et fut agrippé par le sorcier qui, sans la moindre douceur, l'allongea après avoir retira son bas, encore une fois, il la prit sans une once d'amour ou de tendresse, il prit son pieds alors que la belle sorcière se mordait la lèvre pour ne pas crier de douleur et ne pas pleurer, cela faisait quatre ans que cela durait, elle avait apprit à se taire et à oublier. Une pensée partit alors pour sa fille, non, elle ne vivrait jamais ça. Tamara avait les yeux fermés et sentit seulement la pression s'arrêter, le corps de son mari se retrouva à côté d'elle, il laissa s'échapper un dernier soupire de plaisir, rauque et écoeurant, presque bestial, elle quitta alors ce lit qu'elle haïssait tant. La sang pure rejoignit la salle de bain et vomit, c'était comme ça à chaque fois, elle se regarda dans la glace et laissa quelques larmes s'échapper de ses yeux bleus, il l'avait encore mordu au niveau du cou, mais elle ne sentait plus la douleur, se contentant de pleurer un peu plus, en silence. Après une douche où ses larmes continuèrent de ravager son visage rougit, elle rejoignit l'homme qu'elle avait dut épouser à cause de sa famille, il dormait, nu et étalé sans la moindre gêne, elle se mit en boule à côté de son corps qui la révulsait, pas même pour leur première fois il ne s'était montré doux et amoureux, peut être était-ce pour cela qu'elle n'était jamais tombée enceinte finalement. Il l'avait brisé et maltraité dés le début, pour qu'elle comprenne qui devait commander, mais aujourd'hui, un espoir s'était immiscé en son coeur et elle s'endormit avec un sourire aux lèvres malgré tout, cet enfant était son nouveau soleil, sa dernière raison de vivre.

II. « Vous au moins, vous ne risquez pas d'être un légume, puisque même un artichaut a du coeur. »

Le bruit d'une course poursuite résonnait dans les couloirs du manoir Irlandais, on pouvait reconnaitre un pied léger, comme si un enfant courrait tout en sautillant par moment, et également un pas plus lourd, moins sur, celui d'un adulte. Un elfe de maison qui nettoyait une chambre passa la tête par la porte et vit une furie brune détaler à toute vitesse, un sourire malicieux accroché au visage et une démarche fluide, rapide. Le temps que Billie, car cela ne pouvait être qu'elle, disparaisse au détour d'un escalier, un homme d'une trentaine d'année apparut, essoufflé et visiblement énervé, il suivait avec détermination celle qui l'avait semé sans grande difficulté, donc, il tricha. Le sorcier transplana et se retrouva devant la fillette qui le percuta de plein fouet, elle bascula alors en arrière mais il l'a rattrapa avant qu'elle ne tombe, il aurait peut être mieux valut qu'elle s'écrase sur le sol. « Petite peste ! Ca t'amuse de m'énerver, et bien tu vas voir ! » Il serrait violemment son bras et la traina dans les couloirs, elle se débattait sans succès, mais la petite surdouée âgée de huit ans eut une excellente idée, elle vit la baguette de celui qui lui bousillait le bras dépasser de sa poche et ne tarda pas à réagir, agrippant le bout de bois qu'elle appuya sur le ventre du sorcier, Elie sourit et dit d'une voix forte : « Expelliarmus ! » Pas le temps de réagir, il était déjà trois mètres plus loin devant le sourire de la petite fille de plus en plus surprenante, car oui, malgré son jeune âge, cette jolie plante connaissait déjà la magie et également quelques sorts, évidemment, elle ne les maîtrisait pas très bien, mais elle savait se défendre grâce à la magie ce qui était le plus important. Fière d'elle, la jeune sorcière pivota sur ses talons, prête à partir, mais elle se retrouva face à un homme bien moins rassurant, un grand brun à peine plus vieux que celui qui se relevait tout en proférant les pires menaces, celui-ci s'arrêta net en voyant son grand frère debout à moins d'un mètre du monstre aux cheveux cacao. « Ne t'en fais pas pour sa punition Wilfried, maintenant, rentre chez toi. » Le dénommé Wilfried, petit frère de l'homme sombre qui venait de parler, s'apprêtait à répondre quelque chose mais il fut arrêta par un simple regard, il approcha timidement pour ramasser sa baguette et disparu bien vite, laissant le père et la fille. Cette dernière avait lâché le bout de bois de son oncle et n'osait plus bouger, elle ne pensait pas que son père rentrerait si tôt et qu'il la surprendrait ainsi, ses mains tremblaient, elle n'osait plus bouger. « Trois heures, juste trois heures. Tu ne peux être obéissante envers ton oncle pendant ce temps là, très bien.. » Un frisson parcourra le dos de la petite fille qui recula d'un pas, enfin, essaya, car une barre de fer se resserra sur son poignet, la main de celui qui était devenu son père faillit lui casser le bras, il l'a traina jusqu'à sa chambre et l'envoya à travers la pièce. A terre, Billie se releva doucement, tournant ses yeux bleus plein de peur vers lui, elle savait ce qui l'attendait. « Non père, s'il vous.. » Elle ne finit pas sa phrase, c'est celle de son père qui résonna au dessus de sa plainte, de son murmure. « Endoloris. » Il ne le cria pas, c'est d'une voix glacial et presque douce qu'il lâcha ce mot, cette punition.

Ce fut un long cris, un écho à vous glacer le sang parcourra alors tout le manoir, bien que ce ne soit pas le premier du genre, la fillette n'arrivait pas à se taire. Il ne lui en lança qu'un, mais il dura longtemps et lorsqu'il sortit de la chambre de sa fille, aucune émotion n'était lisible sur son visage, il croisa sa femme qui montait en courant, pas un regard pour elle, il rejoignit son bureau. Tamara O'Brien arriva devant son petit trésor, l'enfant qui approchait de ses neuf ans était au sol, les cheveux humides à cause des sueurs froides, le visage ravagé de larme et de douleur, les muscles bloqués, le corps recroquevillés contre un mur. La mère ne dit rien, elle ne pouvait rien faire, rien changer, la promesse qu'elle lui avait faites au dessus de son berceau était bien loin.
Billie ouvrit les yeux et se réfugia dans les bras de sa mère, incapable d'articuler le moindre mot, elle pleurait sans bruit à présent et finit même par s'endormir d'épuisement contre la poitrine de la seule personne qui lui témoignait un peu d'amour, en cachette car si le paternel voyait ça, il les frapperaient, toutes les deux. Mais la mère de la jolie brune s'en fichait complètement, elle souleva doucement son enfant au corps meurtri et la coucha dans son grand lit, c'était la même chambre que lorsqu'elle était un bébé, mais celle-ci avait bien changé et l'ancien petit salon était aujourd'hui une salle de bain, les murs étaient couleurs lilas, avec quelques tableaux, des meubles toujours blancs, une bibliothèque avait aussi une petite place et un grand lit baldaquin était venu remplacer le berceau. L'épouse de Maximilien O'Brien installa confortablement et le plus délicatement possible sa petite fille qui, dans deux ans, rejoindrait Poudlard. Elle déposa un petit baiser sur son front et rejoignit la porte, un dernier regard alla vers son enfant avant qu'elle ne disparaisse dans le couloir, plein d'excuses et de compassions.

Le sorcier responsable de cette douleur était bien loin de la scène, dans son bureau au rez de chaussé, il s'occupait de la paperasse, signait quelques papiers, travaillant au Ministère, il avait de nombreuses responsabilités. Une pensée le traversa alors qu'il remplissait un papier, sa fille avait utilisé la magie et s'en était plutôt bien sortit malgré son jeune âge, elle lisait beaucoup et s'entraîner, puisqu'elle n'avait rien d'autre à faire, sauf quelques cours avec des professeurs particuliers qui venaient trois fois dans la semaine. Oui, il voulait que son enfant soit parfaite, qu'elle impressionne par ses résultats une fois à Poudlard et que tous les sangs purs les plus réputés se battent pour l'avoir. Ses projets étaient en bonne voie, elle fêterait ses neuf ans la semaine d'après et il pensait lui offrir une baguette afin qu'elle se perfectionne, il se demandait également si c'était la première fois qu'elle usait de la magie, pourquoi elle ne lui avait rien dit alors qu'elle savait pertinemment que ce sujet l'intéressait ? Demain, il lui parlerait, lui expliquerait et lui donnerait les clés de son avenir, sans lui demander son avis évidemment. Finalement, elle lui serait utile d'ici peu.

L'homme n'est pas entièrement coupable, il n'a pas commencé l'histoire. Ni tout à fait innocent, puisqu'il la continue.

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III. « Bouches-toi les oreilles fort fort fort.. Tu entends comme je t’aime ? »

Petit tableau familial, charmant cliché, ou presque. Un homme aux cheveux clairs, grand et souriant, une femme très belle lui tenant la main, les yeux bleus pétillants, et enfin une enfant qui court devant, fille de douze ans aux cheveux teintés de chocolats, ils se baladent tous ensemble au bord de la mer dans le sud de l'Italie, dans une charmante station balnéaire, loin du tracas quotidien, qui n'est pas des moindres. Voici donc Tamara O'Brien en compagnie de sa fille adoptive et au bras d'un moldu, souriante et insouciante, elle se croyait à l'abri de tout danger, loin de son mari et de sa violence, loin des mangemorts et de leurs crimes, si seulement elle avait sut..

Elie était en vacance, celle de l'été, après deux années merveilleuses à Poudlard où elle brillait de part son intelligence, sa culture et sa curiosité, elle méritait de se changer les idées, non pas que le monde magique soit désagréable, loin de là, mais la vie avec son père était infernale. Depuis son entrée au château, elle se sentait et se savait surveillé, son paternel veillait à ce que l'un de ses amis professeurs, et peu recommandés, lui fassent un rapport sur ses fréquentations, sa réaction fut donc des plus violentes lorsqu'il apprit que sa fille avait des amis au sang impurs. Bien que son sang a elle soit souillé, elle n'en restait pas moins une O'Brien de part le nom qu'elle portait et son éducation, de plus, sa mère biologique descendait d'une très grande famille et pour sa mémoire, elle se devait d'être irréprochable, ou pas. La fillette se rapprochait de l'adolescence et devenait de plus en plus difficile à gérer au manoir, dotée d'un fort caractère et d'une belle répartie, il n'y avait pas une journée sans une dispute et le plus souvent, elle prenait des coups, mais s'était habituée. A chaque retour de vacances, elle utilisait des sortilèges pour masquer les cicatrices, sa mère lui avait apprit. Celle-ci aidait sa fille à rester fidèle à elle-même, à ne pas tomber dans les méandres de la magie noire. Billie et sa mère adoptive sont très proche, ainsi, lorsque cette dernière à demandé à son mari l'autorisation de partir une semaine voir une amie près de chez ses parents en compagnie de la gamine, il n'a rien dit, au contraire. Il espérait que les grands parents, tout aussi extrémiste que lui, remettent sur le droit chemin leur descendante. Mais c'était un mensonge, Tamara avait rencontré un moldu et comptait partir avec lui en vacances, et bien sur, avec sa fille, pendant que Maximilien serait dans son manoir avec ses amis, les deux partaient bronzer.
Cela faisait maintenant trois jours que les deux damoiselles étaient arrivés à destination dans la villa du beau blond du même âge que la mère de Billie, amoureux jusqu'au bout des ongles, il n'était par contre pas au courant de la situation et de leur statut de sorcière, cela aurait put lui sauver la vie. Ce jour là, après leur petite balade quotidienne sur le port, ils rentrèrent pour le déjeuner, se tenant la main comme un vrai petit couple, ils s'arrêtèrent devant la porte pour se faire un petit câlin, profitant du fait que Eurydice soit derrière en train de jouer avec le chien. « Tu vas me le payer. » Une voix sortit de nulle part, agressive, celui qui avait lâché ces quelques mots ne tarda pas à apparaître aux yeux des tourtereaux qui ne comprirent pas tout de suite ce qui se passait, le mari et deux de ses acolytes étaient là. Après un regard dure en direction de l'amant moldu, le sorcier sortit sa baguette et reprit la parole. « Alors comme ça tu me trompe avec ça, tu es pathétique et tu me le payeras, mais on règlera ça au manoir. Avada Kedavra ! » Le sortilège impardonnable frappa l'italien qui s'effondra au moment ou un cris s'échappa des lèvres d'Alisoa, son époux lui agrippa le bras, fit un signe en direction d'un des mangemorts puis transplana. Un autre disparu pendant que le troisième se dirigeait vers la petite blonde qui arrivait seulement, elle vit le corps inerte et un homme s'approcher d'elle, sans comprendre. « Mais qu'est-ce que.. » Encore une fois, on lui coupa la parole avec une claque, puis on l'empoigna et elle se sentit partir, ils transplanaient. Devant la villa en bord de mer, le jeune bouvier bernois vint renifler le corps de son maître, recula, puis partit en aboyant en direction de la ville, laissant un mince filer de poussière derrière lui.

Un parquet noir, les pieds de Billie rencontrèrent un sol dure et froid qu'elle connaissait bien et un frisson vint titiller sa colonne vertébrale, elle était rentrée au manoir et ce n'était pas bon signe. Le mangemort la traina jusqu'à sa chambre et l'y enferma, malgré ses tambourinements contre la porte et les murs, personne ne vint lui ouvrir, les seules réponses à ses appels furent les cris de douleur de sa mère. « Maman ! Non ! Si tu la touches je te tue ! » Plus sa mère criait et plus elle tapait fort contre la porte, finalement, elle recula, sortit sa baguette et la fit exploser, tant pis pour le règlement. Elie courut vite, très vite, elle dévala les nombreux escaliers et se retrouva dans le plus grand salon du Manoir, là où on père recevait les invités. Les cheveux en pagaille, le visage pâle, le corps trempés, les yeux brillants de larmes, les mains ensanglantés et pleines d'échardes, la baguette dans la gauche.. Elle n'était pas très belle à voir, essoufflée et apeurée, elle poussa les grandes portes et ne fit pas attention au deux mangemorts qui tentèrent de l'arrêter, mais elle était rapide et habile, elle se rua sur son père qui bascula pour se retrouver au sol. La furie blonde au dessus de lui qui lui assenait des coups de poings au visage, prise d'une crise de colère, elle se fit soulever par les deux monstres derrière elle qui eurent quelques difficultés à la plaquer au sol, à côté de sa mère. Celle-ci bougeait à peine, seule sa respiration témoignait du fait qu'elle vivait encore « Petite garce ! » Le sorcier se releva après avoir passé une main sur son visage plein de sang, un sourire malsain sur les lèvres.
« Je te déteste, je vais te tuer ! » Nouveau sourire en entendant les menaces de sa fille, il se mit même à rire, un rire sadique et inquiétant alors que sa femme tentait de bouger et toussait à ses pieds, il l'a poussa sans douceur afin de se rapprocher de Eurydice et il se pencha afin de lui agripper les cheveux et de la soulever. « Alors Princesse, on parle de tuer ? Mais en es-tu seulement capable ? » La petite blonde cria sous la douleur, il l'a relâcha tout de même bien vite, trop vite, a quatre pattes aux pieds de son paternel, elle leva son visage vers lui et reçu un violent coup au visage, elle tomba en arrière sous la force du choc et ne se releva pas. Un soupire s'échappa des lèvres du chef de famille et il s'adressa à ces deux acolytes en désignant la furie qui maintenant, avait bien du mal à bouger. « Remontez là dans sa chambre et allez y. » Ils s'exécutèrent en silence, elle ne pesait pas bien lourd et ils la déposèrent sur son lit où une tâche de sang se forma bien vite, mais il ne lui lancèrent pas un regard de plus et transplanèrent une fois dans le couloir, chacun repartant chez lui, comme si rien ne s'était passé.

En bas, le corps de Tamara Alisoa O'Brien perdait un petit peu plus de vie chaque secondes et le sorcier se pencha au dessus de sa femme avec une mine faussement navrée, se pencha, soupira, se releva et se retourna, comme s'il hésitait, finalement il revint vers elle et lui donna un dernier coup de pieds, plus violent que les autres, au niveau de la cage thoracique qui émit un dernier craque avant de ne plus bouger, de ne plus se soulever. Ses yeux se fermèrent à jamais et son mari se contenta de sortir sa baguette afin de tout ranger, tout nettoyer, il envoya le corps dans une autre pièce et appela un elfe de maison afin qu'il aille prévenir la famille de sa défunte épouse qu'il y avait eut un accident, qu'elle était morte. Ces petites affaires ne lui prirent pas plus d'une dizaine de minutes et il rejoignit calmement son bureau, attrapa un parchemin et une plume, puis commença une lettre adressée à une certaine jeune femme, une sorcière tout aussi cruelle que lui, une brune sans coeur qu'il comptait bien épouser afin de remplacer la potiche dont il venait de se débarrasser..
Au dessus de lui deux étages plus haut, sur son lit, la jolie Elie au visage ensanglanté finit par ouvrir ses yeux azurés et bariolés de pourpre, elle se mit à pleurer, pleurer à n'en plus s'arrêter, elle savait, et dans un murmure que personne n'entendit, elle lui dit au revoir, le coeur lourd. « Maman.. »

IV. « J'ai déjà vu des faux-culs.. Mais vous êtes une synthèse. »

« Sors de ma chambre ou je t'en met une. » L'ordre claqua froidement à travers la grande chambre de Billie, allongée sur un canapé près de la fenêtre, elle lisait, dos à la porte, mais elle savait qu'il était entré. Comprenant que sa menace n'avait pas servit, elle ferma son livre d'un mouvement sec et se redressa, elle pivota et plongea ses yeux légèrement plus sombres qu'à l'ordinaire dans ceux du jeune homme qui était à hauteur de son lit, à environ quatre mètres d'elle. « Sois plus gentille princesse, sinon je pourrais en venir aux mains moi aussi. » D'un ton plein de provocation et sourire en coin, il était détestable et adorait provoquer la petite blonde, il fit d'ailleurs quelques pas afin de se rapprocher d'elle et s'arrêta à moins d'un mètre, laissant son regard se balader sans gêne sur la silhouette en partie dénudée de la belle adolescente. Elie approchait de ses seize ans et son corps n'était plus celui d'une enfant, loin de là, alors que les vacances d'été venait tout juste de commencer, elle se baladait en short et débardeur dans le manoir et cela ne laissait pas indifférent son cher demi frère, car oui, son paternel avait vite remplacé celle qu'il avait tué. Alors que lui se permettait de fantasmer, Billie pensait au jour où il était venu vivre ici avec sa détestable mère, une peste, son père au masculin, mais en plus soumise bien sur. Devant lui, courbette, devant Tam, insulte. Mais la petite adoptée ne se laissait pas faire, au contraire, elle prenait un malin plaisir à pourrir la vie de sa belle mère, d'autant plus que maintenant, elle savait la vérité, qu'elle avait été adopté.. Mais elle n'y pensa pas plus longtemps puisque l'autre idiot bavait ouvertement sur ses gambettes et que cela commençait à fortement l'agacer. « Je ne le répèterais pas, sors d'ici. » Plus froide qu'au départ, elle le fixait sans la moindre émotion dans le regard, hormis de la haine, dans ce genre de moments, elle était le portrait de son père adoptif, surprenant car elle le détestait, lui en revanche l'appréciait de plus en plus, ou du moins, la trouvait physiquement très attirante et il avait hâte de pouvoir la marier, sûrement l'année prochaine. « Tu es sur que tu n'as pas envie que je reste un peu ? » Encore une fois, trop de sous entendus, lui aussi n'était pas insensible à ses charmes, mais c'était plutôt logique, d'autant plus qu'ils se voyaient à Poudlard car le damoiseau au sourire pervers avait seulement un an de plus qu'elle, il rêvait de la mettre dans son lit et narguait ses camarades puisque lui, il vit sous le même toit qu'elle, mais bien sur, il n'avait aucune chance. « Certaine, donc dégage. » Cette fois, elle n'avait plus envie de rire, mais elle savait pertinemment qu'il ne partirait pas. D'ailleurs, il tenta de se rapprocher d'elle, alors qu'une bosse était en train de se former sans son pantalon, il vint coller son corps à celui de Billie et glisser une main sur ses jambes douces et légèrement bronzées, mais il déchanta bien vite. La damoiselle le mit par terre avec un coup de genoux parfaitement placé, il se plia en deux et commença à gémir devant le regard amusé de la résistante. « Tu étais prévenu. »

Le pauvre idiot était toujours au sol et tentait de se relever en prenant appuie sur un canapé, Joyce avait fait quelques pas en direction de la porte avant de se retourner à mi-chemin afin de motiver le damoiseau à décamper, il avait tout intérêt, sinon il ne se reconnaitrait plus en tant qu'homme. « Tu ne veux quand même pas que je te porte le manchot ? » C'est avec une charmante dose de sarcasme qu'elle lâcha cette petite phrase, le sourire au coin des lèvres, qui disparut lorsqu'une voix se fit entendre derrière elle. « Joyce. » La concernée se retourna et retint à peine un soupire, son père adoptif était devant sa porte, il la fixa un instant sans rien ajouter puis, tourna ses yeux noirs vers son beau-fils qui marchait en canard. « Sors d'ici. » Cette fois-ci, il ne répondit rien et sortit au plus vite, il se vengerait plus tard. Le jeune sorcier alla rejoindre sa chambre à l'autre bout du couloir et s'y enferma, blessé dans son ego. La figure paternel qui venait de régler en deux mots le soucis de sa fille ne resta pas plus longtemps dans les appartements de celle qu'il comptait bien préserver jusqu'au mariage, malgré sa brutalité et son égoïsme, il tenait à cet enfant, ou du moins, il ne voulait pas quelqu'un d'autre lui fasse du mal, elle était à lui et quand il le déciderait, elle serait à un autre, pas avant.
Maximilien O'Brien alla donc rejoindre sa nouvelle femme, il avait envie d'elle, enfin en réalité, il avait envie de sa fille et devait se satisfaire, il se soulagea donc avec sa nouvelle femme dans le salon, sans amour et sans tendresse, mais contrairement à son ancienne épouse, celle-ci s'en fichait et acceptait tout. Elle ignorait bien sur que ce n'était pas elle et sa robe courte qui lui avait fait de l'effet, c'était sa belle fille et son short en jeans qui ne couvrait que la moitié de ses cuisses, c'était son débardeur blanc léger et moulant, ses cheveux chocolats ondulés et ses yeux si bleus..

La damoiselle respira à nouveau normalement alors que son père allait se faire l'autre idiote, sans se douter que c'est a elle qu'il pensait, elle n'aurait pas voulu le savoir de toute façon. Elle referma la porte de sa chambre, a clé cette fois, et retourna s'installer sur l'un des canapés que contenait la pièce, cette grande chambre était coupée en deux, une partie avec son lit, deux guéridons, un grand bureau, une armoire et tout le nécessaire d'une chambre d'adolescente, et de l'autre, deux canapés, une petite tables, des poufs, un tapis, une bibliothèque.. Un petit coin de détente donnant sur un beau balcon, celle-ci côté Sud, était le plus souvent baignée par le soleil, tout comme la chambre qui était l'une des seuls pièces de tout le manoir a avoir des baies vitrés comme fenêtre, c'était sa mère qui avait fait tout ça, choisit cette décoration. Il y avait aussi une grande salle de bain qu'elle rejoignait par la porte non loin de son lit, c'était son petit univers, son cocon. Elie scrutait l'horizon Irlandais, ses yeux azurés suivaient la descente du soleil, ses rayons dorés jouant dans ses longs cheveux, elle se demandait si sa maman l'a voyait, si cette femme qui l'avait adopté et aimé comme son propre enfant pouvait l'entendre, un mince sourire naquit sur ses fines lèvres, elle se battrait contre les hommes comme son père, elle vengerait sa mère et toutes les autres, elle changerait ce monde malade..

V. « Quand je suis contente, je vomis. »

Quelle heure pouvait-il bien être, onze heures ? Minuit ? Une heure ? Deux heures ? Plus ? Difficile à dire, et de toute façon, la jolie blonde ne voulait pas avoir de réponses, elle l'aurait oublié. Une chose était sur, la nuit était tombée depuis un bon moment et elle ne devrait pas se trouver là, les deux autres adolescents qui l'accompagnaient non plus d'ailleurs, cette petite miss parfaite pour les professeurs avait un côté rebelle et là, il rayonnait. Billie O'Brien avait quitté les cours tôt et avec deux camarades aux yeux marrons, elle était venu se réfugier ici, bien sur, pour venir à Pré au Lard il avait fallut négocier, montrer pattes blanches, enfin plutôt noires, et prier. Il y avait eut une sortie cette après midi là, pour les septième années, et ces trois petits oiseaux ont réussit à s'y inviter pour ensuite abandonner les autres et se retrouver dans un lieu très intéressant; La Tête de Sanglier. Ces trois amis avaient beaucoup rit, la rentrée était arrivée depuis peu, la neige n'allait pas tarder et le soleil ne brillait pas, chacun avait des problèmes familiaux, mais tous, ils rirent de bons coeurs. Trois résistants, trois mousquetaires au fort caractère et complices à la vie à la mort, ils auraient put passer devant l'église pour enfiler des bagues en plastiques et se jurer fidélité, cela aurait été pareil. Une solide amitié agrémentée par quelques verres d'hydromel, trop pour être exacte.

Malgré le fait qu'ils soient de très bons clients, ces trois compères se firent sortir du bar, car il fallait que le propriétaire puisse fermer et cette belle bande d'alcoolique anonymes n'était pas prête de partir. Ils se retrouvèrent donc tous trois dehors, au froid, seuls et avec pour but de rentrer sans se faire repérer; mission impossible. « J'ai comme l'impression qu'on est dans le Caca. » La phrase quitta les lèvres d'un grand brun qui tentait de parler sérieusement malgré l'alcool qu'il avait dans le sang et les difficultés qu'il rencontrait à marcher droit. Les deux autres partirent dans un fou rire, entre le ton trop sérieux qui ne lui collait pas à la peau, son visage blanc, son nez rouge à cause du froid et le déséquilibre qui suivit ses mots, c'était trop. La scène en devenait burlesque, et quelqu'un passant par là aurait eut pitié d'eux, les auraient prit pour des idiots, et ils l'étaient. Mais après tous ces verres, le ridicule ne pouvait plus les tuer et la moindre petite chose les faisaient rire, celui qui venait de parler reprit alors la parole, déclenchant un nouvel éclat de rire de la part de ses deux amis. « Bah quoi ? Qu'est ce que j'y ai dit de débile ? C'pas drôle de se moquer hein. » Tam et son camarade de rigolade perdirent l'équilibre tant ils riaient et finirent par tomber par terre, celui qui jusque là boudait se mit lui aussi, à rire comme un gamin, la nuit n'était pas prête d'être finit.
Après cinq bonnes minutes pour réussir à se calmer, c'est Elie qui se releva très sérieusement, une lueur de lucidité passa, mais ne resta pas bien longtemps. « Sérieusement les gars, il faut qu'on rentre, mais chuuuut, faut pas qu'on nous voient. » Les deux autres semblèrent se réveiller et tentèrent de rester concentrer, ils traversèrent donc Pré au Lard sans bruit et firent la route jusqu'à Poudlard dans le plus grand des silences, enfin, il fut ponctué de quelques rires. Comme par pulsion, parfois, l'un d'eux pouffait un instant, pour se calmer aussi vite, dangereuse bouteille, ils se promirent de ne plus boire, jusqu'à la prochaine fois.

Voila, le château se dressait devant eux. Après quelques ruses pour éviter de se faire repérer, car ils n'avaient rien à faire hors de Poudlard à cette heure-ci, encore moins avec de l'alcool dans le sang, ils firent une pause au détour d'un couloir, étant tous dans une maison différentes mais dans le même camps, ils allaient se séparer et se dire donc bonne nuit, enfin, ils essayèrent. « J'ai une envie d'chocogrenouille, pas vous ? Et si on allaient s'faire un petit geul'ton avant d'aller dormir les wis'Titi ? » Les deux sentirent leurs ventres se nouer. « Ce sera sans moi désolé, je sens que je vais vomir. » La belle blonde était bien pâle et trois secondes après avoir dit cela, elle se tourna dos à ses amis et fut prise de petites convulsions avant de déverser le fond de son estomac sur le sol devant les regards dégoutés de ses amis qui se mirent à rire de bon coeur. « On ne tient plus l'alcool Princesse ? » La dites princesse se contenta d'un regard noir envers l'un de ses deux meilleurs amis, elle réussit à sortir sa baguette et faire disparaitre toute trace de la soirée avant de s'éloigner avec juste un mouvement de la main pour les deux damoiseaux, toujours hilares, qui partaient pour leurs salles respectives. Billie arriva dans son dortoir tant bien que mal et passa par la case toilette, finit ce qu'elle avait commencé quelques mètres en arrière et prit une douche avant de rejoindre son lit. Elle respira un bon coup et se retint de rire, malgré tout, cela avait été une soirée géniale, ils avaient beaucoup parlés et ces deux là savaient tout d'elle, elle ne se cachait pas et eux non plus, elle se sentait plus légère et s'endormit avec le sourire aux lèvres. Demain promettait d'être encore joyeux, car les moqueries fuseraient, elle oublierait encore une fois tous ses problèmes, et elle avait hâte d'y être.

Bienvenue!

Invité

Billie Eurydice O'Brien. {100.%} 1392530597

Coucou

En voyant ta présentation, autant l'avouer, je n'ai pas eu le courage de lire. Mais je trouve que c'est une excellente idée que tu as eu d'écrire tout ça. Promis, je lirai dès que je pourrais ! Bienvenue à toi !

Invité

Bonjour (:

Il n'y a pas de soucis.
Et encore, j'ai enlevé trois chapitres Rolling Eyes

Merci en tout cas Billie Eurydice O'Brien. {100.%} 1770242605

Salut, Welcome
Ta fiche est presque correct n'oublie pas de prévenir dans le topic
Je te souhaite bon courage.si tu as des questions la volière est ouverte!

Invité

Merci.
Je relisais et j'allais le faire, merci encore (:

Invité

Un seul mot.

Waw. Billie Eurydice O'Brien. {100.%} 970214040

Invité

Chaaace.

Merci ^-^

Invité

Aww' sexy girl ! Billie Eurydice O'Brien. {100.%} 970214040

Bienvenue

Invité

Merci

Les serpillières sont vraiment sex dans le coin :p

J'essaye de te valider ce soir mais la je dois reboot l'ordi'.

Edit: Je te valide, tu peux maintenant faire ta fiche de Rpg et faire du Rpg. Signale ton avatar, bon jeu. Si tu as des questions, nous sommes là. Le Choixpeau ne va pas tarder.

Hm,... Vous êtes une drôle de jeune fille... vous êtes tout de même loyale. Pour vous aucun doute la maison POUFSOUFFLE!!