Vivre dans le passé. Luke&&Cléo

Luke & Cléo

Le plus beau soir de sa vie était un soir d’été. Il était tard, peut-être minuit. Mais pour rien au monde, à ce moment-ci, elle aurait voulu rentrer au château. Ses doigts étaient étroitement entremêlés dans ceux de Luke. Elle était heureuse, et elle se disait que personne au monde ne pouvait se sentir aussi bien qu’elle. Il faisait chaud, la douce brise lui caressait la peau délicatement. Les feuilles des arbres de bougeaient qu’à peine. Et cette nuit, elle s’endormit dans ses bras réconfortants. Mais on le sait tous, même les plus beaux rêves ne peuvent être éternels. L’extase dura un mois. Peut-être moins. Et au bout de ce mois merveilleux, il lui prit les mains, et, difficilement, lui dit qu’il ne voulait plus la voir. Certes, Cléo avait pleuré, versée des torrents de larmes, mais en cachette : cela va de soi. C’était fini et probablement qu’elle ne serait plus jamais heureuse. Maintes et maintes fois, Luke avait essayé de parler à Cléo, mais cette dernière ne voulait surtout plus souffrir, alors elle trouvait constamment une excuse.

Ces souvenirs revenaient douloureusement à la mémoire de la jeune fille, assise sur un fauteuil dans la salle commune, auprès du feu et le contemplant avec fascination. Elle était seule, tout le monde était déjà monté se coucher. Si elle avait été raisonnable, elle les auraient imité. Mais non. Ces flammes dans la cheminé la rassurait, comme lorsqu’elle était dans les bras de Luke. Non, elle devait le chasser de sa mémoire à jamais. Seulement voilà, comment oublier, effacer la plus belle partie de sa vie ?

La jeune fille était déjà mal partit dans la vie, sa famille étant à Gryffondor, elle qui se retrouvait à Serpentard, sa mère mourant lors de l’accouchement et enfin, pour couronner le tout, un père se suicidant suite à son profond chagrin. La sœur de Cléo aurait pu s’occuper d’elle, elle l’aurait tant voulu et s’en sentait capable, mais elle était bien trop jeune. Alors la petite fille fut envoyée chez une tante, seule personne de la famille étant à Serpentard. Cette tante semblait très fière que sa nièce est suivit le mouvement. Mais en toute sincérité, Cléo s’en fiche pas mal de la maison dans laquelle elle se trouve. Peu importe. À moins qu’elle n’eusse pas rencontré le beau Graham si elle n’avait pas été à Serpentard ? Oh non, encore lui dans son crane. Ce n’est pas possible de ne pouvoir oublier. Pourtant, elle faisait tout pour ne plus le croiser, pour ne plus penser à lui, mais jamais ça ne réussissait. Fort dommage jolie Cléo, fort dommage. C’est regrettable parce que tu vas peut-être encore souffrir. Oh ! Et après tout, c’est bien fait pour toi, tu fais la même chose désormais. T’enchaines les conquêtes aussi bien que tu respires, tu brises les cœurs de ces jeunes hommes qui, au final, n’avaient rien à voir dans cette histoire. Tant pis pour eux. Cléo ne s’en veut pas. Elle sait pourquoi elle leur fait tout ce mal.

Cléo examinait ses jambes, longues et fines, l’ombre des flammes s’agitait. Elle repensait aux instants où Luke avait essayé de l’approcher pour lui ‘expliquer’. Mais lui expliquer quoi ? Qu’il faisait ça avec toutes les filles, qu’il ne faisait que s’amuser. Ça, Cléo l’avait clairement comprit, elle faisait désormais la même chose avec les hommes. Elle connaissait les méthodes pour les attirer dans ses filets. Petit jeu de séduction, puis premier baiser, elle leur faisait croire qu’elle était amoureuse comme elle ne l’avait jamais été, et ça fonctionnait. Sauf que la seule personne dont elle a été amoureuse, c’est Luke. Et ce sera le dernier, sa dernière souffrance. L’adorable visage de Billie lui revint en tête. Sa meilleure amie en avait entendue parler de ce Luke Graham. Mais seulement en mal. Alors maintenant, elle n’attendait qu’une seule chose ; le croiser dans les couloirs pour voir la tête du ‘gros vilain’ Luke.
Mais depuis cette vieille histoire, Cléo avait perdue son sourire à jamais. Et ce fut à Roxanne d’apparaître dans mes pensées. Ce qu’elle pouvait m’énerver cette fille ! Elle s’obstinait à vouloir me redonner gout à la vie. Personne ne lui a dit que c’était vraiment peine perdue ?

Des pas retentirent lentement dans l’escalier menant au dortoir des garçons. Ils descendaient. Cléo se crispa. Elle pensait être seule, et voulait le rester. Ne pas être dérangée.

Spoiler:

Cléo && Luke

« L'amour donne l'esprit aux femmes
et le retire aux hommes. »

La belle et la bête. L'intelligente et l'idiot. L'amoureuse et l'amoureux. Cléo et Luke.
Les sombres pensées du serpentard s'entrechoquaient, il se sentait bête, juste bête. Et amoureux bien entendu, mais homme amoureux et homme bête sont des pléonasmes. Ainsi, ce beau septième années complètement perdu était dans son dortoir, dans les cachots de Poudlard, assit sur son lit et le dos appuyé contre le mur, Luke n'écoutait pas les discussions de ses camarades de chambres, pour la plupart ses amis et de bons descendants de Salazar, de futurs andouilles, accessoirement. A droite on parlaient de filles, à gauche, on parlaient de Quidditch, puis changement, droite Quidditch et gauche filles, supers intéressants en somme. Car ce beau damoiseau ne joue pas au Quidditch, enfin de temps en temps chez lui, mais pas à Poudlard, être préfet en chef c'est plus de boulot et c'est plus cool, l'accès à la salle de bain par exemple, avec n'importe qu'elle damoiselle, ça, c'est génial. Alors que les vestiaires qui sentent la transpiration.. Pas terrible. Choix stratégique ? Non pas seulement, après tout, Luke est un excellent élève et sorcier, il méritait ce poste et l'aime bien au fond, car il peut également aller rendre des visites la nuit, il à le droit d'aller presque partout où il veut et quand il le veut, enfin, en théorie. En pratique, il va vraiment partout où il veut.

Mais ce soir il ne voulait aller nul part, enfin si, mais pas seul, et pas avec n'importe qui. Avec elle. Celle qui ne lui parlait plus depuis trop longtemps, qui travaillait à plein temps à l'éviter. Une petite serpentarde aux cheveux chocolats, un rayon de soleil à l'insigne argent et vert, sa belle, sa princesse. L'une des damoiselles qui étaient venu séjourner dans son lit, une parmi tant d'autres, l'unique parmi les dizaines. Cléo Ambrosia Owen. Une capricieuse aujourd'hui, ou plutôt une croqueuse d'homme qui sait ce qu'elle veut, elle était devenu comme lui, la même au féminin, une collectionneuse, une séductrice. Ce qui le tuait à petit feu, c'était de l'imaginer dans les bras d'un autre, en train de lui déposer les mêmes baisers dans le coup. Il n'y avait que lui qui pouvait sentir ses cheveux aux réveils, enfin, dans ses rêves. Le sang pur en avait vu défiler des damoiseaux dans la salle commune, des abrutis pas fichu de réaliser qu'ils allaient passer la nuit avec un trésor, incapable de la traiter comme elle le mérite.. En effet, il l'a mettait au dessus de toutes les autres, il l'adorait, son sourire quand elle venait de l'embrasser, ses cheveux en pagaille au réveil, sa bouille endormie, ses yeux pétillants de plaisir.. Tout en elle lui plaisait, mais voila, il n'était pas foutu de le dire.
Ce beau couple avait existé durant un petit mois, une période magique, mais trop difficile, car trop belle. Luke avait préféré tout arrêté avant d'en tomber amoureux, sauf qu'il l'était dés le premier jour, l'arroseur arrosé, le séducteur séduit. Quel prétentieux ce septième années, il pensait pouvoir lui résister, ou pire, il pensait qu'elle lui pardonnerait, quel idiot, punit pour avoir aimé, pour avoir eut peur. Pour avoir fait mal. Il avait mit du temps à comprendre l'ampleur de ses actes, mais en voyant tous les coeurs brisés par la gracieuse Miss Owen, il avait eut la puce à l'oreille, pas mal de puces en l'occurrence.
« Hey Lucky, c'est qui la dernière que tu as mis dans ton lit ? » La voix d'un de ses voisins de lit le fit sortir de ses pensées, de sa culpabilité qui le rongeait depuis trop longtemps. Avec qui avait-il couché dernièrement ? Il aurait voulu que ce soit Cléo, mais non, c'était une autre. « Alicia Cook. Une serdaigle de sixième années. » Malgré tout, il se souvenait du nom de chacun d'entre elles, bien que briseur de coeur, le sorcier ne les oubliaient pas et les traitaient avec dignité, ce n'était pas un vulgaire dragueur avec un tableau de chasse. « La grande blonde aux yeux verts là ? Non ?! Elle est inaccessible celle là. » C'était le jeu, le but, d'avoir des filles difficile, quel idiot ce Lancer. « Et pourtant. » Puis il se mura dans un silence, n'écoutant plus les dires de ses "amis".

Après de longues minutes, il se leva et sortit du dortoir, parfois ces jeunes hommes pouvaient piailler aussi fort et aussi longtemps que les pires pimbêches. Vêtu seulement d'un pantalon gris, un peu trop large pour lui, et qui laissait entrevoir l'élastique d'un boxer noir aux écritures blanches, en somme de son pyjama habituel quand il était seul, il descendit lentement les escaliers qui le mènerait à la salle commune, là où normalement, il n'y aurait personne. Pendant son court trajet, il laissa ses pensées s'envoler et encore une fois, elles partirent en direction d'une certaine brunette, il était passé devant la porte de son dortoir et son coeur s'était serré, oui, il avait envie de lui parler, de s'excuser et de tout lui dire. Ses sentiments qui lui avait fait peur, que c'était parce qu'il l'aimait qu'il l'avait quitté. Mais allait-elle le croire ? Ou seulement l'écouter ? De plus, ses raisons étaient relativement stupides, égoïstes, et cela risquait de l'enfoncer, mais que pouvait-il dire d'autre ? Encore des mensonges ? Non, plus de faux semblants, juste la vérité maintenant, du moins, avec elle..
Pendant qu'il rêvait à l'espoir d'une réconciliation et pourquoi pas, au début d'une nouvelle histoire avec la belle Cléo, ses pas l'avaient menés devant la grande cheminée et les fauteuils vides, enfin qui auraient dut l'être car il pouvait voir dépasser une petite tignasse brune de l'un d'eux, il l'aurait reconnu entre milles; Cléo. Son parfum, et ses cheveux si sombres et si doux.. Il en était certain, c'était elle. La concernée allait d'ailleurs se retourner pour voir qui venait la déranger, mais il fut plus rapide et se cacha derrière le gros fauteuil, ainsi, elle ne pouvait le voir, sauf si elle se levait et par chance, elle ne le fit pas.

Luke était ridicule. Recroquevillé derrière celle qu'il aimait, il se surprit à trembler, son coeur s'emporta et il finit par bouger. Pour agir de manière tout aussi futile et enfantine que l'instant d'avant, parfois il 'agissait vraiment sans réfléchir. Le sang pur, toujours dans le dos de la belle sorcière, posa ses mains sur les yeux de celle-ci avec une infinie douceur et avant qu'elle n'ai eut le temps de l'y déloger ou de dire quelque chose, il prit la parole. « Pardonne moi. » Ton suppliant, voix particulièrement douce et tremblante parce qu'il prenait un grand risque, il était évident qu'elle allait le reconnaître. De plus, le contact avec la peau de la damoiselle qui lui manquait tant était si agréable, si troublant..

Spoiler:

Son odeur. Ses yeux. Sa bouche. Son sourire. Ses cheveux. Tout. Son image revenait dangereusement à l’esprit de Cléo. Son regard était perdu dans les flammes, sans une fois cligner des yeux si bien qu’ils commençaient à brûler. Cléo savait que lorsqu’elle était avec Luke, elle était heureuse. Elle savait aussi que jamais plus elle le serait de nouveau. Dommage. Elle soupira longuement, essayant de ne pas reprendre son souffle avant qu’elle ne puisse plus tenir. Elle avait entendue des pas dans l’escalier, elle savait donc que quelqu’un avait essayé de descendre, mais probablement que cette personne était remontée dans son dortoir. En tout cas, elle ne voulais pas savoir qui c’était. Le feu lui réchauffait ses jambes découvertes en une robe très courte, celle qu’elle utilisait toujours pour dormir. Ses cheveux étaient détachés, elle sentait leur odeur embaumante. La jeune fille leva la tête vers le mur se trouvant face d’elle. Les reflets verdâtre du lac noir enveloppaient la pièce d’une ambiance froide. L’hiver arrivait à grands pas.

Soudain, deux mains chaudes, brulantes, se posèrent sur les yeux de Cléo. Son cœur fit un bond dans sa poitrine. Elle se releva d’un seul coup, le visage apeuré. Elle vit. Elle le vit. Lui, Luke Graham. Il la regarda et murmura sur un ton d’excuse, presque suppliant «pardonne moi ». Tout d’abord, Cléo fut surprise, elle pensait que Luke avait comprit qu’elle ne voulait plus le voir. Mais il était si plaisant de le voir, de le contempler, de voir que s’il revenait à la charge ce n’était peut-être pas pour la mettre dans son lit une nouvelle fois, et la jeter ensuite. Mais elle n’était pas assez confiante pour se laisser embobiner une seconde fois, au risque de souffrir comme personne.

« Pardonne moi… » répéta-t-elle d’une voix pensive.

Elle se rapprocha du feu, elle sentait les flammes au plus près de sa peau. À ce moment précis, elle aurait tellement aimé qu’il la rejoigne et qu’il la serre dans ses bras chauds. Si faible. Elle l’était à cet instant. Oui, Cléo en avait vu des filles monter dans le dortoir de Luke, à son bras, riant aux éclats, prêtes à se réveiller dans ses bras. Les bras dans lesquels Cléo se rêvait de retourner, au moins une fois, juste pour se souvenir du souffle brûlant de Luke dans son cou. La vie était belle à ses côtés, elle le savait. Pour la première fois depuis bien longtemps, Cléo était avide d’entendre la version de l’histoire du point de vu de Luke. Qu’allait-il bien pouvoir raconter ? Quelles excuses allait-il trouver pour se sortir de ce pétrin qu’est la colère de Cléo Ambroisia Owen ? Alors elle voulu l’aider, juste pour qu’il souffre légèrement moins.

« Je veux bien t’écouter. Mais ce serait trop évident de pardonner. »

Elle était devenue méchante, mauvaise. Ou du moins, elle souhaitait le faire croire. En vérité, elle souffrait toujours de ce ‘’Je ne veux plus qu’on se voit’’ qui avait claqué dans l’air tel un coup de fouet. Aujourd’hui elle savait qu’elle pouvait séduire les hommes assez facilement. Et au fond, elle espérait secrètement que voir les garçons défiler dans la salle commune énervait Luke. Ce midi, elle avait embrassé à pleine bouche un jeune homme nommé Alexander Warren, un Gryffondor totalement fada de Quidditch. Ils n’avaient échangés qu’un simple baiser, et malgré ce que le jeune homme pouvait croire, ils ne coucheraient pas ensemble. Ça avait largement suffit à Cléo d’effleurer les lèvres d’Alexander, encore suant après le match. Si elle avait encore eu onze ans, elle se serait tourné vers Luke et lui aurait tirer grossièrement la langue.

En réalité, Cléo avait peur de l’explication de Luke, elle avait peur qu’il lui dise qu’il n’en avait juste rien à faire d’elle, que c’était une fille parmi des dizaines. Que son existence n’avait aucune importance pour lui. Car de son côté, Cléo voyait Luke comme le premier et le dernier qu’elle aura aimé dans sa vie. Les autres n’étaient que des passades, des petites poupées en plastiques avec lesquelles elle s’amusait.

La jeune Serpentard croisait ses bras, comme fermé à toute explication, la plus sincère qu’elle soit. Mais elle voulait savoir pourquoi, ce matin d’été, Luke Graham lui avait dit que c’était fini.

Spoiler:

Un mal pour un bien. Voila ce que pensa le serpentard lorsque la belle se releva d'un bond. Il perdait le contact physique, mais pouvait l'admirer, ce qu'elle pouvait lui plaire, si seulement elle savait, vêtue de cette robe qu'il connaissait tant, dévoilant ses jambes et sa peau qu'il connaissait par coeur et qu'il désirait à nouveau découvrir.. Luke était perdu dans ses pensées, ses rêveries, et bien loin de la salle commune des verts et argents.
Mais le beau brun faisait face à une damoiselle qui lui en voulait terriblement et qui ne tarda pas à lui présenter son dos, peut être pas de manière intentionnelle, ou peut être pour le frustrer, le blesser. La douce Cléo se rapprocha lentement du feu, permettant ainsi aux flammes gourmandes de danser sur ses fines jambes, sa peau mate était donc clairsemée des reflets dorés qu'offrant l'entre de la cheminé, ils se perdaient également dans ses longs cheveux chocolat, dévoilant quelques éclats dorés ici et là.. Une nouvelle fois donc, le septième années se perdit dans la contemplation de la jeune sorcière, ça en devenait presque ridicule, il ne manquait plus qu'un filet de bave s'échappant de sa bouche, et là, il aurait été pathétique. Mais heureusement pour lui, il n'en fut rien, ses yeux se contentaient de briller, c'était déjà trop pour trahir le plaisir qu'il ressentait à cet instant. « Je veux bien t’écouter. Mais ce serait trop évident de pardonner. » C'est cette voix qu'il avait aimé entendre tous les matins qui venait de le ramener à la dure réalité. Qu'il était loin le temps où elle lui soufflait dans le cou qu'il fallait se lever pour ne pas être en retard en cours, que ça lui manquait de sauter du lit pour la rattraper et rejoindre la douche à ses côtés..

L'heure des explications avait enfin sonné, enfin, elle acceptait de l'écouter. Il lui offrit un doux sourire, comme pour la remercier de lui donner cette chance. Quand on connait le jeune Graham, on sait qu'il est sur de lui, beau, dragueur, joueur, aux allures un tantinet viril mais emplit d'une tendresse indéfinissable, ce beau brun cachait sous un corps d'athlète une sensibilité hors pair et en l'occurrence, un amour des plus sincères.

Sans un bruit, le grand sang pur alla s'installer sur le fauteuil tout proche de celui que venait de quitter celle qui hantait ses nuits, il s'y assit, posa ses yeux bleus sur la damoiselle et hésita, trois petites minutes, bien longues à ce moment précis, pendant lesquelles il se permit de la détailler une dernière fois, ses mèches légèrement ondulés, les plis de sa robe, si courte qui lui allait si bien, les contours si attirant de sa silhouette.. Puis, il se décida. « Je t'aime Cléo, c'est aussi bête que cela. Si j'ai tout arrêté c'est parce que je savais, je sentais que tu me devenais indispensable, que je tombais amoureux de toi un peu plus chaque jours qui passaient, que tous ces moments à tes côtés étaient merveilleux et que j'aurais voulu que cela ne s'arrêtent jamais. Si je t'ai dis ce jour là que je ne voulais plus te voir, c'est parce que j'avais peur Cléo, peur de mes sentiments, peur de l'engagement. Tellement peur de cet amour qui m'a hanté jour à après jour, te voir au bras de ces autres, ces idiots qui ne se rendaient pas compte de leurs chances, te voir passer devant moi sans pouvoir te toucher, t'embrasser.. C'était dure tu sais, mais ça me semblais bien plus facile que d'avouer, que de reconnaître que je t'aimais. Et j'avais si peur de te blesser, de finir par te briser, j'ai appris toutes ces années à ne pas avoir de tels sentiments, à ne pas m'attacher aux gens, mais voila, tu es arrivée et je suis tombé raide dingue de toi, si tu savais.. Cléo, si tu savais comme j'étais bien dans tes bras, comme j'ai regretté ces nuits seuls sans toi. J'aurai voulu te dire "je t'aime" des centaines de fois, mais je n'ai rien dis, je voulais ton bonheur ma Cléo, je n'ai réussi qu'à te faire du mal. J'ai été lâche, tu peux le dire car c'est la réalité, tu peux ne pas me croire, douter et me détester, mais sache malgré tout, souviens toi, que tout ce que je viens de te dire, c'est la stricte vérité.. » Il se tut, vidé, apaisé. Tous ces mots, il les avaient prononcé sans la lâcher du regard, avec une intensité que personne ne devait lui connaître, des sentiments plein les yeux, des larmes plein le corps. Pas une seule petite goutte salée n'osa perler au coin de ses pupilles azurées, pourtant elles étaient bien là, présentes dans sa voix. Certains passages de sa tirade était tenté de joie et de sourire, d'autres de regrets et de soupire. Il avait eut du mal à les dire, à tout sortir, mais maintenant, il se sentait bien.

Luke ne lâcha pas le regard de sa douce, quand il avait prononcé son prénom, c'était comme si il l'envelopper dans un écrin à chaque fois, comme s'il avait peur de l'abimer. La verte et argent pouvait encore douter, mais ne pouvait nier la force qu'il y avait dans ses mots, l'authenticité qu'ils avaient dégagés. Le grand dragueur se releva, Cléo n'avait encore rien dit, elle n'avait pas bougé, peut être qu'elle se fichait de ce qu'il venait de dire, qu'elle n'avait pas vraiment écouté, ou bien était-elle sous le choque.. Il se posait trop de questions et sentait qu'il se faisait du mal pour rien, alors, après un dernier regard, il s'éloigna, comme s'il n'était jamais apparu, si rien ne s'était passé..

Spoiler:

« J’aurais aimé rester dans tes bras pour toujours mais l’éternité m’aurait parut trop courte »

Haine est bien un nom féminin. Le feu réchauffait doucement les longues et fines jambes de Cléo, elle avait sentit que Luke s’était assis dans le fauteuil tout près d’elle. Mais elle ne voulait pas le regarder, du moins pas dans les yeux, ça l’aurait trop facilement trahit. Alors elle se retourna mais posa son regard sur le torse du jeune homme. Etrangement, elle laissa échapper un mince sourire en constatant qu’il n’était pas vêtu d’un t-shirt, qu’il était à moitié nu. Elle aurait aimée se blottir dans ses bras, là, au coin du feu et ne plus penser à rien. Toujours bien concentré elle écouta tout de même ce qu’il avait à dire. Les raisons. Ce qui l’avait tant fait pleurer. « Je t'aime Cléo, c'est aussi bête que cela. Si j'ai tout arrêté c'est parce que je savais, je sentais que tu me devenais indispensable, que je tombais amoureux de toi un peu plus chaque jours qui passaient, que tous ces moments à tes côtés étaient merveilleux et que j'aurais voulu que cela ne s'arrêtent jamais. Si je t'ai dis ce jour là que je ne voulais plus te voir, c'est parce que j'avais peur Cléo, peur de mes sentiments, peur de l'engagement. Tellement peur de cet amour qui m'a hanté jour à après jour, te voir au bras de ces autres, ces idiots qui ne se rendaient pas compte de leurs chances, te voir passer devant moi sans pouvoir te toucher, t'embrasser.. C'était dure tu sais, mais ça me semblais bien plus facile que d'avouer, que de reconnaître que je t'aimais. Et j'avais si peur de te blesser, de finir par te briser, j'ai appris toutes ces années à ne pas avoir de tels sentiments, à ne pas m'attacher aux gens, mais voila, tu es arrivée et je suis tombé raide dingue de toi, si tu savais.. Cléo, si tu savais comme j'étais bien dans tes bras, comme j'ai regretté ces nuits seuls sans toi. J'aurai voulu te dire "je t'aime" des centaines de fois, mais je n'ai rien dis, je voulais ton bonheur ma Cléo, je n'ai réussi qu'à te faire du mal. J'ai été lâche, tu peux le dire car c'est la réalité, tu peux ne pas me croire, douter et me détester, mais sache malgré tout, souviens toi, que tout ce que je viens de te dire, c'est la stricte vérité… »

Cléo se crispait à certains moments. Surtout quand il remarqua que les garçons avec qui elle passait la nuit étaient des idiots. Oh ! Tout ce qu’elle aurait aimé dire sur les véritables pétasses que lui ramenait. Combien de fois elle aurait aimé les tuer d’un seul coup de baguette ? Mais elle ne dit rien à ce sujet. Elle aurait aimé sourire de temps en temps, mais elle avait peur de paraître démonstrative. Mais elle comprit que sur certains points, il pensait exactement la même chose qu’elle. Il soulignait qu’il l’aimait toujours, et qu’il l’avait quitté seulement parce qu’il était justement en train de tomber amoureux d’elle.

« Tu m’excuseras, mais c’est un peu tiré par les cheveux ton histoire, Luke. »

C’est tout de même vrai, on ne quitte pas les gens parce qu’on les aime. Mais s’il avait peur de s’attacher, pourquoi ne l’avait-il pas juste dit ? Peut-être que ça l’aurait évité de souffrir autant. Elle ne savait pas, et elle était un peu perdue à ce moment précis. Que devait-elle faire exactement ? Pardonner ou continuer sa haine continuelle ?

La force de ses mots avaient touchée Cléo comme jamais. Il avait l’air tellement sincère, mais comment faire de nouveau confiance après le mal qu’il lui avait fait ? Peut-être qu’il n’avait fait ce discours seulement pour pouvoir la remettre dans son lit, avant de lui dire au revoir de nouveau. Son cœur battait la chamade, comme s’il voulait sortir de sa poitrine. Luke s’était levé, il la toisait du regard, Cléo avait enfin le cran de le regarder dans les yeux. Ses beaux yeux bleus ne l’avaient jamais quitté, ils étaient toujours resté en sa mémoire. En réalité, tout était resté en elle. Elle se souvenait, dans les moments de malheur, à quel point elle avait été heureuse dans ses bras. À quel point elle adorait quand il enfouissait sa tête dans son cou le matin. Elle n’avait jamais oublié son sourire et à quel point elle avait été amoureuse.

Voyant qu’elle ne bougeait pas, qu’elle ne répondait pas, Luke tourna le dos et commença à marcher en direction de l’escalier menant au dortoir des garçons. Tout se bouscula très vite dans le crâne de Cléo. Elle ne voulait pas le laisser partir. Elle courut presque pour le rattraper, elle accrocha sa main, de manière à ce qu’il ne puisse plus faire un pas. Elle l’embrassa, et on dira ce que l’on voudra : il y avait énormément de sentiment dans ce baiser. Et peu importe si ce n’était que pour une nuit, s’il la repoussait, elle s’en fichait. Car rien n’était plus fort que le contact de ses lèvres sur celles de Luke Eliott Graham.

Spoiler:

Il parait que le silence peut faire plus de mal que des mots, mais en l'occurrence les mots qui sortirent de la fine bouche de la belle serpentarde eurent l'effet d'un coup de poignard dans la poitrine du septième années. « Tu m’excuseras, mais c’est un peu tiré par les cheveux ton histoire, Luke. » Le ton si froid, si dure. Comme si c'était finit, comme si la déclaration du fier vert et argent n'avait servit à rien. Mais pouvait-il vraiment lui en vouloir ? Après tout, c'était de sa faute à lui, c'était lui seul le responsable de leur rupture et il ne pouvait que s'en mordre les doigts aujourd'hui, toutes les excuses du monde n'y changerait rien, il fallait qu'il l'accepte, il avait perdu.

Plus que vexé, profondément troublé, le damoiseau s'était retourné afin de rejoindre son dortoir où il pensait passer le reste de la nuit seul avec ses regrets, mais la jolie brunette qui lui faisait tourner la tête semblait en avoir décidé autrement, pour son plus grand plaisir. Une main était venu se resserrer sur son avant bras, comme pour l'empêcher de fuir, les doigts fins de la jeune sorcière s'était agrippés avec ferveur à la peau du damoiseau afin de le garder auprès d'elle, et rien que là, il pensait rêver. Mais en réalité, c'était encore mieux, car il n'eut le temps de prononcer un mot que déjà, sa belle l'embrassait. Cléo, Cléo Ambrosia Owen venait de laisser glisser ses lèvres contre les siennes. Les bras dépassant de chaque côté, les yeux grands ouverts et emplit de surprise, il n'osait pas bouger, par peur de briser cet instant qu'il ne croyait pas réel. Puis, timidement, il se laissa aller, l'une de ses mains vint se nicher au creux des reins de la sang pure, tendit que l'autre, allait se perdre dans l'océan chocolat de ses cheveux, il en avait presque oublié la douceur. Luke se laissa aller à cette étreinte avec plaisir, sa bouche ne semblait pas vouloir lâcher celle de la serpentarde et il dut se faire violence pour reculer son visage, d'à peine quelques centimètres.

Le silence dura quelques instants, des secondes qui paraissaient des heures, mais qui ne dérangeaient pas le préfet en chef, bien au contraire, il aurait pus rester ainsi, la bouche si près du nez de Cléo, durant des journées entières sans ressentir la moindre lassitude. « Si tu savais comme cela m'avait manqué.. » Ces mots furent chuchotés à l'oreille de la brunette, le sorcier, bien plus grand qu'elle, avait parcouru son visage en le frôlant de ses lèvres pour venir se perdre près de ses oreilles et glisser doucement vers son cou où il osa déposer un timide baiser, plein de douceur et d'appréhension. Puis, sentant que des ailes le poussait avec entrain, il vint capturer sa bouche, comme pour répondre au courage de la jolie Cléo, lui faire comprendre que lui aussi, il aimait ce doux contact. Cette caresse ressemblait malgré tout à un enfer, une torture, car elle finirait par s'arrêter, et donc, une nouvelle fois, Luke mit fin à ce merveilleux plaisir dont il aurait abusé toute la nuit. Sans pour autant libérer de ses bras le corps de la Miss Owen, il planta ses yeux bleus dans les siens, ne laissant pas loisir au silence de s'installer, le brisant avec une certaine amertume, une grande peur. Peut tu me pardonner Cléo ? » Question difficile, douloureuse.

Eliott relâcha un peu son emprise sur la damoiselle, sans pour autant couper le contact physique, la main qui s'était perdu dans ses longs cheveux vint alors caresser le visage d'ange de celle qui brisait les coeurs de Poudlard, il les laissa glisser sur sa joue, frôler ses lèvres, puis suivre la courbe de ses bras afin d'arriver jusqu'à ses mains qu'il prit dans les siennes. Il les fixa de longues minutes avant de plonger encore une fois son regard azurés dans celui de Cléo, il attendait sa réaction, et par dessus tout, sa réponse..

Spoiler:

Du bonheur à l’état pur. Brut, natif, volcanique. En effet, quel infini plaisir de savoir que Luke ne s’était pas reculé, qu’il était resté et qu’il continuait de l’embrasser. Il avait doucement placé sa main au creux de ses reins et l’autre dans ses cheveux. Tout était réellement parfait et Cléo se sentait bien. L’instant magique ne dura pas assez longtemps pour la jeune Serpentard, Luke s’était légèrement reculé, son visage tout de même près de celui de Cléo. Elle pouvait sentir son souffle brulant. Son regard était fixé sur la bouche du beau vert et argent, elle voulait encore une fois l’embrasser, continuer jusqu’à ne plus pouvoir respirer. « Si tu savais que cela m’avait manqué… » La jeune fille sourit à l’écoute de cette belle parole. De son côté, elle pensait qu’elle en serait morte si elle n’avait pas recommencer à l’embrasser comme il y a un instant. Cléo plaça ses deux mains sur le torse du jeune homme, toujours le sourire aux lèvres. Pour le plus grand plaisir de Cléo, Luke commença, à son tour, à l’embrasser avec une immense tendresse.

Tout était magnifique en Luke, Cléo le savait, et elle adorait plus que tout au monde le contact avec la peau du séducteur. Elle se souvenait parfaitement de la dernière fois qu’il l’avait embrassé. C’était cette fameuse nuit d’été où tout était parfait que l’on se serait cru dans un livre fantastique. Il avait également posé ses lèvres sur les siennes, mit ses mains au creux de son cou. C’était parfait. Après qu’il l’ait quitté, Cléo avait voulu pleurer, mais elle ne l’avait pas fait. Aucune larmes car ce n’est pas dans son caractère de se lamenter. Même si elle était mal comme jamais.

Il relâcha une seconde fois son emprise sur ses lèvres. « Peux tu me pardonner Cléo ? » avait-il lâché dans le silence compensé par les crépitements du feu. Cléo enfouit son visage dans le cou du jeune homme et ne réfléchit pas pour répondre :

« C’est horrible de tomber amoureux, n’est-ce pas ? »

Cléo préférait mourir que d’affirmer haut et fort qu’elle était amoureuse de Luke, elle avait trop souffert. Mais elle savait pourtant qu’elle l’était bel et bien. Tous les garçons passant dans son lit étaient fort content d’avoir passé la nuit à ses côtés, ils s’en vantaient dans tout Poudlard. Mais Cléo s’en riait car pour elle, ils n’étaient strictement rien. Il n’y avait que Luke, il n’y aurait que Luke. Son amour pour le jeune homme était démesuré. Mais serait-elle capable de dire un « non » catégorique aux garçons qui l’aborderaient ? Car ces années où elle avait été la séductrice de Poudlard étaient toujours bien là. Cléo aimait se savoir désirée. Mais être désirée par Luke était le plus beau des trésors, elle le savait.

Elle sentit les mains du jeune homme se loger au creux de ses mains, il les serra et sa chaleur envahit Cléo.

« Vivons à l’instant présent. Ça nous va bien » dit-elle.

Puis elle se laissa aller et se détacha lentement de l’étreinte de Luke. Elle plaça ses mains sur son t-shirt et commença à lever le vêtement vers le haut. Cette nuit devait être la plus belle nuit de sa vie.

« C’est horrible de tomber amoureux, n’est-ce pas ? »

« Vivons à l’instant présent. Ça nous va bien »

« Et si cet instant durait pour longtemps ? »

Spoiler:

» On est tombé sur la bonne personne, heureusement. ▬ Luke.
» Quand le sourire disparaîtra. ♣ Cléo -
» Chapardeuse d'étoile ♣ Cléo Owen
» Mila Kunis feet. Cléo Owen
» Mila Kunis feet. Cléo Owen

Vivre dans le passé. Luke&&Cléo

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