Becky ღ Lily

Dans les couloirs, on vit une silhouette à la chevelure rousse se diriger d’un pas pressé jusqu’à la tour d’astronomie dans un sanglot étouffé… La journée avait pourtant bien commencé...

Comme tous les matins qu'elle passait à Poudlard, Lily se réveilla d'excellente humeur. Elle se leva et s'habilla rapidement, puis attendit ses amies avant de descendre prendre son petit déjeuner dans la Grande Salle. C'était le week-end, les jeunes filles avaient donc tout le privilège de traîner à leur guise. La Grande Salle était encore pleine de monde malgré l’heure assez tardive et les lionnes eurent bien des peines à se frayer un chemin et trouver des places à la table de leur maison. Mais qui pourrait bien reprocher aux élèves de profiter du week-end? D’autant que les cours s’avéraient cette année d’une extrême complexité. Les professeurs ne cessaient de leur donner des devoirs tous plus longs les uns que les autres afin de les préparer aux BUSES. Leurs nouveaux mots d’ordre étaient "travail et rigueur". Avec l’annonce du premier match opposant Gryffondor et Serpentard, certains élèves devaient jongler entre travail et séance de Quidditch. Lily le savait bien pour fréquenter la gardienne des rouge et or, Mary, qui, avec la pression qu’elle subissait, devenait très facilement irritable. Un peu de temps libre était donc amplement mérité !
Les jeunes filles s’installèrent et commencèrent à se servir tout en parlant joyeusement des dernières nouvelles. Lily, que les ragots n'intéressaient que très peu, les écouta d’une oreille inattentive jusqu’à ce que la conversation ne s’oriente vers un sujet qui l’interpela.

« Tu as entendu parler de cette histoire sur Lupin ?

- Oui, il aurait été surpris à vagabonder la nuit dans le parc ! »

Lily leva la tête si vite qu’elle faillit en renverser son jus de citrouille. Lupin, surpris la nuit dans le parc ? Il y avait toujours eu d’étranges rumeurs sur lui et ses absences, mais jamais personne n’avait mentionné d’escapades nocturnes.

«A ce qu’il parait il n’était pas seul…

- Tu es sérieuse ?

- Quoi, tu n’es pas au courant ? On raconte qu’il voit souvent une fille de Serpentard la nuit. »

- Non ce doit être une de ces stupides rumeurs !

- Lily, toi qui es proche de lui, tu dois le savoir ! »

Elles se tournèrent alors vers la jeune fille qui haussa les épaules, trouvant par là une excuse qui expliquerait ses mystérieuses absences.

« Oui, c’est possible… »
Ses amies la regardèrent avec des yeux ronds. Bientôt, la conversation s’orienta sur cette surprenante relation et elles en oublièrent totalement de parler de ses absences, à son grand soulagement.

Un hibou arriva soudainement dans leur direction et s'arrêta devant la jolie rousse. Elle resta un instant interloquée, regardant ses amies qui haussèrent les sourcils en réponse à son regard interrogateur. Elle n’avait pas pour habitude de recevoir du courrier puisque ses parents étaient Moldus et qu’elle n’était abonnée à aucune presse. Pourtant, il n’y avait pas d’erreur possible, le hibou semblait la désigner en lui tendant sa patte. Elle se décida finalement à détacher le paquet qui y était ficelé, ce dont l’oiseau parut reconnaissant.

« Ce n'est pourtant plus l'heure du courrier... »
Elle s'interrompit soudain avant même d'avoir ouvert le mystérieux colis. En fait, elle savait parfaitement ce que contenait ce papier kraft soigneusement noué d'un ruban doré pour y avoir elle-même enveloppé le cadeau de sa sœur, quelques jours auparavant. Elle s’était ensuite rendue à la volière et avait confié la mission de le lui apporter au volatile qui lui avait paru le plus digne de confiance. Mais à présent il était là, dans ses mains tremblantes. Visiblement, il n’avait pas été le bienvenu. Le papier cadeau était intact, tel qu'elle le lui avait envoyé. Il manquait simplement le petit mot qu'elle lui avait adressé: " Joyeux anniversaire ma tendre Tunie. xxx Lily ". La jeune fille ne voulait même pas imaginer ce qu'il était devenu. Elle ne remarqua pas que le hibou avait pris son envol, ni que ses amie avaient cessé de bavasser gaiement. Elle continua de fixer le petit paquet, ses yeux s’embuant de larmes, jusqu'à ce qu'une voix lointaine ne la ramène à la réalité.

« Lily? Ça ne va pas? »
L'appelée releva la tête. Ses amies la regardaient d'un air étrange, Lily décela de l'inquiétude sur leurs visages. Elle tenta de dissimuler ses larmes. Pour rien au monde elle ne voulait les inquiéter, surtout pas pour une chose si futile. La gorge nouée, elle repoussa son assiette et se leva.

« Oui, je... je n'ai plus faim. Je dois y aller... »

Sur ces mots, elle fourra le paquet dans sa poche et quitta la Grande Salle. Au passage, elle bouscula quelques élèves et lança de brefs "désolée". Une fois dans le hall, elle accéléra le pas. Elle grimpa les escaliers le plus rapidement possible. Ses larmes commencèrent à couler sur ses joues qu’elle essuya d’un revers de manche. Non ! Personne ne devait la voir pleurer ! Elle n’eut même pas à réfléchir à sa destination. Il n’y avait qu’un endroit où la jeune fille pouvait se sentir à l’abri des regards indiscrets : la tour d’astronomie. En dehors des cours, rares étaient les élèves à s’y rendre car elle était en principe interdite d’accès, ce qui en faisait le jardin secret idéal. Elle atteignit bien vite le couloir qui se trouvait au pied de la tour et monta les escaliers en colimaçon qui menait à son sommet. La porte était bien entendu fermée à clefs, mais Lily sortit sa baguette magique.

« Alohomora »
Sa voix résonna étrangement, comme déformée par les sanglots qu’elle s’efforçait de contenir. Quand la porte s’ouvrit, elle s’y engouffra aussitôt et se réfugia près du balcon. L’endroit était vide et tellement silencieux qu’on pouvait entendre le vent s’engouffrer à la lisière de la forêt interdite. Là, loin des regards et des oreilles, Lily laissa libre court à sa peine. Elle savait depuis longtemps que sa relation avec sa sœur s’était compliquée suite à son entrée à Poudlard et qu’un simple geste ne pouvait régler la situation, mais toutes ces belles paroles ne pouvaient l’empêcher d’être affectée par son rejet. Un rejet pur et simple. Car Pétunia aurait pu se contenter de jeter son cadeau à la poubelle. Pourtant, elle le lui avait renvoyé. Le message était on ne peut plus clair. Après quelques minutes à ne rien faire d’autre que pleurer, Lily sécha ses larmes et regarda le paysage. La vue était certes splendide, mais elle ne réussit pas à lui faire retrouver le sourire. Les yeux perdus dans le vague, sans doute ses noires pensées l’empêchaient-elle de l’apprécier à sa juste valeur.

« Elle sortit de sa poche le petit paquet. Il contenait une petite montre à gousset en or dépourvue d’aiguille mais qu’elle avait ensorcelée pour qu’elle puisse annoncer l’heure d’une voix claironnante. Elle avait d’abord trouvé amusant de lui offrir un miroir parlant mais elle s’était judicieusement rétractée, pensant que Pétunia n’apprécierait sûrement pas de se voir prodiguer des conseils vestimentaires par un objet ensorcelé. Mais au final, ça n’aurait rien changé. Lily posa le cadeau devant elle. Peut-être que si elle le laissait là, quelqu’un finirait par le prendre. Ou alors peut être le vent le ferait-il tomber avant que cela n’arrive. Ses yeux étaient à présent secs et rougis. Il ne lui restait plus qu’à redescendre retrouver ses amies. Mais quand elle se retourna, elle s’aperçut qu’elle n’était plus seule...

Comme toujours, Rebecca Silver commençait sa journée tôt – ou encore beaucoup trop tôt selon le point de vue de ses voisines de chambres. La russe adorait courir le matin peu importe la température. Ce fut sous un légère pluie qu'elle le fit ce matin-ci. Ses espadrilles blanc, usé par le temps, portait désormais la joli couleur de brune pâle et les lançait, dégoulinant de boue, tentait de tenir comme il le pouvait étant presque couper en deux par l'usure. Ensuite elle prit rapidement sa douche, coiffa sa longue chevelure brune et enfila des vêtements avant de descendre déjeuner. Elle déjeuna seule étant arriver dans les premières heures, bien que, un peu plus tard, son amie Lily ce trouvait plus loin qu'elle entouré de jeune fille de leur maison qui semblait papoté de tous et de rien. Les demoiselles étaient cependant arriver bien plus tard, presque vers la fin de l'heure du petit-déjeuner. Rebecca y était rester toute l'heure mangeant lentement pour une fois, ainsi cela lui avait permit de croiser bien du monde, tel Luke qui était lui aussi passé précédemment. Elle cessa de porter attention à elles, après avoir saluer la rousse de la main lui offrant un grand sourire au passage. Becky reporta son attention sur Lily une seule fois lors du repas. Lorsque celle-ci reçu une lettre. Après l'avoir lui elle avait sembler perdu et était partie rapidement. Comportement que la brune trouva étrange. Puis après avoir manger son petit-déjeuner, elle partie cherchant que faire de sa journée qui ne faisait que commencer.

La fin de semaine, les élèves étaient libre de faire ce qui les enchantaient. Alors, par cette journée pluvieuse, Becky ne faisait que ce balader dans le château sans destination précise, se demandant pourquoi Lily était partie si vite après avoir reçu un hibou. Était-ce une mauvaise nouvelle de sa famille, ou mauvaise blague, des menaces? Elle continua de marcher pensant a tous et a rien lorsqu'elle arriva dans la tour d’astronomie pas très sur de pourquoi elle avait montée autant de marche. Elle remarqua rapidement la longue chevelure rousse sur le bord du balcon. Lily semblait triste, probablement a cause de la lettre qu'elle avait reçu. Malgré ce fait, elle resta sur le pas de la porte sans rejoindre son amie Rebecca savait respecter les besoins de solitude des autres. Elle ne partie pas pour autant. La brune savait qu'une fois les larmes partie, Lily aurait besoin d'une présence rassurante à ses côtés et même si elle n'était pas toujours douée pour réconforter le monde, Becky était toujours présente pour eux. Accoté sur l'entrer de la salle, la gryffondor attendit. Puis, la rouquine fini par ce retourner vers elle s’apercevant qu'elle n'était plus seule depuis un moment. Alors Becky fit un pas vers son amie avec un sourire qui ce voulait réconfortant et empathique a sa situation.

- « Qu'est-il donc arriver pour que ton joli visage soit couvert de larme? Est-ce James, encore? »

Rebecca avait pour habitude de dire des compliments à ses amis sans vraiment penser que cela pourrait les gêner. Lily faisant partie des amis proches de Becky et savait très bien que la demoiselle aimait les femmes. Or, elle devait avoir comprit que c'était par simple gentillesse et non pas pour charmer que la brune agissait ainsi. Il fallait avouer que la lionne était naïve et ne voyait de mal en rien. Depuis qu'elles se connaissait, les deux jeunes femmes était devenu des confidentes et ne se cachait rien. La brune aimait reconforter Lily et l'écouter. La rousse était devenu un peu comme une petite sœur pour la rouge et or. Les deux étaient présente pour l'autre en tous temps. Venant ainsi comblé le vide causé par le manque de ses neuf frère et sœurs tous moldu.

Becky savait que le jeune Potter agaçait parfois l'ami serpentard de Lily et que cela l'embêtait beaucoup. Elle avait donc conclu que peut-être le problème venait du lion. La russe ne venait pas souvent à des conclusions aussi vite. Cependant faire parler une personne blessé peut être bien difficile il faut donc parfois savoir poussé le sujet sur le bon chemin. Bien que peu doué pour la tâche, Rebecca essayai toujours lentement de trouver ce qui pouvait bien rendre Lily triste, colèrique ou encore si souriante dépendant de chaque situation. Généralement, elle y avait maladroitement, ce qui aussi, pouvait faire rire la rouquine. C'est d'ailleurs grâce a la maladresse de la russe que les deux jeunes filles sont désormais si bonne amies. Autant en geste qu'en parole, la rouge et or avant toujours été royalement maladroite. Ce qui causait parfois bien des dégâts.

Après avoir posé sa question, Rebecca s'était approchée de Lily afin de lui apporter un support autant physique que moral. Elle posa sa main de le dos de la plus jeune et son regard se posa sur les mains de cette dernière. Lily tenait une montre dans ses mains. Était-ce le paquet poster par ce hibou ? Elle espérait au mois pouvoir écouter la rousse sans dire trop de bêtise. Parfois lorsqu'elle parlait le monde la regardaient comme si elle était bête et ensuite ce fâchait sans qu'elle ne comprennent ce qu'elle avait dit de travers.



Spoiler:

Après un long moment à regarder dans le vague, laissant son esprit vagabonder loin de ses soucis actuels, la demoiselle se décida finalement à sortir de sa torpeur pour aller retrouver ses amies. Elles avaient sûrement dû s'inquiéter de la voir filer ainsi, en plein milieu du repas et sans aucune explication. La jeune fille sentit monter en elle une vague de culpabilité à l’idée qu'elles étaient peut-être à sa recherche en ce moment même, inquiètes de ne pas la trouver. Elle se dit alors que dès qu'elle irait à leur rencontre, elle leur donnerait une justification pour son étrange comportement. Mais à peine s'était-elle retournée qu'elle sursauta en découvrant qu'elle n'était plus seule. Rebecca Silver était là, adossée près de la porte, et l'observait en silence. La jeune rousse se figea. Depuis quand était-elle là? Avait-elle assisté à ses sanglots ? A peine sa surprise dissipée, Lily se sentit à présent honteuse d'avoir été vue ainsi, en train de pleurer. Elle se sentait comme mise à nue, percée à jour dans un instant de faiblesse. Depuis toujours, elle s'efforçait de ne jamais rien laisser paraître de sa tristesse, préférant se réfugier dans un endroit calme et désert plutôt que de rester à la vue de tous, en proie à ses émotions. Personne n'ignorait que la rouquine possédait un tempérament de feu et elle préférait que les autres gardent cette image d'elle, l'image d'une fille enthousiaste que rien, pas même les pires insultes des Serpentards ne pourrait atteindre. Mais voilà qu'elle pouvait dire adieux à ses allures de fille indestructible. S'il ne s’agissait pas de Rebecca, elle aurait sûrement été furieuse d'avoir été surprise dans un tel état. Seulement voilà, la brunette n'était pas n'importe qui. Mais qu’il s’agisse d’une amie proche n’atténuait pas sa gêne pour autant. Que n’aurait-elle pas donné en cet instant pour dissimuler ses yeux rougis par les larmes.

Prise au dépourvue, elle tenta de masquer son chagrin et afficha un sourire faussement enjoué. Elle ignorait si son amie l’avait bel et bien vu sangloter. Mais si tel était le cas, elle comptait bien lui montrer le contraire.

« Tiens tu es là? Je ne t'avais pas entendue! »
Un rire s'échappa de sa gorge, un de ces faux rires que l'on sait feint. Cette attitude aurait peut-être marché s'il s'était agi d'un élève quelconque. Mais encore une fois, Rebecca n'était pas une élève quelconque. Ses faux semblants ne marcheraient pas avec elle. Certainement pas avec des yeux aussi rougis que les siens. Et elle renonça bien vite à cette supercherie lamentable. De toutes façons, Silver était une personne de confiance, ce n'était pas le genre de fille à tourner le dos à une amie dans le besoin et ça, Lily le savait. Et lui mentir en prétendant être heureuse n'était pas honnête. Elle abandonna son sourire et demanda d'une voix presque penaude:

« Tu étais là depuis longtemps? »
Le regard de la belle brune avait quelque chose de compatissant. Elle semblait vouloir l'aider, être là pour elle mais sans pour autant la forcer à se confier, ce dont elle lui était extrêmement reconnaissante. Elle s’avança vers elle et la regarda attentivement.

« Qu'est-il donc arriver pour que ton joli visage soit couvert de larme? Est-ce James, encore? »
Lily baissa la tête, mais elle ne put s’empêcher d’afficher un petit sourire, cette fois très différent du précédent. Il n'y avait rien de forcé là-dedans. La façon qu'avait Becky de la consoler était unique. Lily voyait bien qu’elle tentait de comprendre ce qui avait pu la rendre si malheureuse. Elle savait également que la sixième année se montrait parfois très maladroite, ce qui avait le don de la rendre extrêmement touchante. Peut-être était-ce pour cette raison que la jeune fille l'adorait autant. Car la simple pensée que Potter puisse être mêlé à son chagrin lui paraissait si inconcevable que c'en était presque comique. Mais aux yeux de la rouquine, la maladresse était avant tout un signe de franchise et de naturel, deux qualités essentielles dans une amitié. Aussi décida-t-elle de l'être à son tour. Elle secoua la tête en signe de négation. Rebecca s'approcha d’elle, comme pour l’encourager à se confier. Ses yeux se posèrent alors sur le paquet qu'elle venait de poser sur le rebord du balcon. Lily suivit son regard et soupira.

« C'est... un cadeau. Je le destinais à la base pour une personne qui m’est chère mais ce matin il m'a été renvoyé dans son état d'origine. » Elle eut un rire amer . « Comme tu peux le constater, nous n’avons pas la même notion de ce qui nous est "cher". »

Elle marqua une pause pendant laquelle elle s’efforça de retenir de nouvelles larmes. Jusqu’à présent, elle n’avait parlé qu’à peu de personnes de ses difficultés à entretenir une bonne relation avec sa sœur aînée. Il y avait Severus bien sûr, puis Mary. La raison était qu’elle n’était pas le genre de fille à demander une épaule pour pleurer sur ses petits problèmes. Elle ne voulait surtout pas donner de soucis à son entourage, pensant que ça les embêterait plus qu’autre chose, et se voyait habituellement être celle qui écoute et qui conseille. Voir ainsi les rôles s’inverser lui paraissait à la fois déstabilisant et réconfortant.

« Je pense que le message est clair. Je devrais peut-être cesser de chercher son affection... »
Tout en se confiant, la rouquine réalisa que lui parler de ce qu'elle avait sur le cœur allégeait grandement sa peine. Elle réfléchit à tout ça, sa relation difficile avec sa sœur, ses amis qui étaient près d’elle et qui la soutenaient. A Poudlard, elle avait su s’entourer de véritables amis qu’elle considérait presque comme sa propre famille. Elle réalisa que Becky avait toujours été une sorte de grande sœur pour elle, une sœur qui l'écoutait quand elle était triste et qui ne la rejetait pas. Elle agissait envers elle bien plus en grande sœur que Pétunia ne l’avait jamais fait. Une idée lui traversa alors l'esprit. Elle se tourna vers la jolie brune et lui tendis son présent.

« Tu sais quoi? Je te l'offre. »